dernière mise à jour: 19 mai 2009

PEDAGORE   actualisation 09

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Fin des activités du Groupe Improfegm, bilan

Le mandat du Groupe Improfegm s'étant terminé en décembre 2004, nous souhaitons vous donner un retour de ces quatre années d'activités. Un rapport complet, dont sont tirés les éléments ci-après, a été transmis aux directions de chacune des Ecoles.
Laurent Sourisse, Jacques Siron, Simon Aeschimann, Pascal Schaer, Luc Fuchs

A) Point de départ et mandat

Le groupe Improvisation a été créé en janvier 2001, mandaté par la Conférence des Directeurs de la FEGM (Roland Vuataz, Marie-Laure Bachmann, Philippe Dinkel)

Objectifs: favoriser l'improvisation et son intégration dans l'enseignement afin de lui rendre la place qui lui a été longtemps dévolue dans l'enseignement de la musique.

Le mandat initial comprenait trois volets de recherche:

Le premier mandat portait sur deux ans, et a ensuite été reconduit annuellement.

B) Point d’arrivée

Le groupe a été désactivé pour le 31 décembre 2004 par la Conférence des directeurs (Marie-Laure Bachmann, Doris Vasey, Peter Minten)

C) Membres

Le groupe est composé de deux représentants par Ecole, ainsi qu'un membre invité par les trois Ecoles.

IJD: Nicolas Bolens (jusqu'à juin 2001) – Christine Thomas (septembre 2001 – juin 2004)
Pascal Chenu (jusqu'à juin 2003) – Laurent Sourisse (septembre 2003 – 2004)

CMG: Simon Aeschimann (toute la durée du mandat)
Isabel Martin-Balmori (mars – sept. 2001) – Vacant – Madile Voelken (septembre 2003 – juin 2004)

CPM: Luc Fuchs (toute la durée du mandat)
Pascal Schaer (toute la durée du mandat)

Membre invité: Jacques Siron (toute la durée du mandat)

Historique d’Improfegm

Phase I : Documents concernant l’improvisation

A) Documents de base concernant la pédagogie et l'improvisation

Ces deux documents faisaient partie du mandat de base d’Improfegm.

Ces deux documents ont été publiés dans les bulletins internes des trois Ecoles de Musiques ainsi que dans un numéro de la Revue Musicale Suisse. Ils ont été transmis aux doyens au printemps 2003.

B) Liste des documents de travail présentés à l’extérieur d’Improfegm

Phase II : Auditions et formation

A) Auditions axées sur l’improvisation

Improfegm a organisé 9 auditions centrées sur l’improvisation.

2001 - 2002: "Consigne(s)", "Diversité", "Sans commentaire"
2002 - 2003: "Impro et graphisme… aller-retour!", "Improvisation et diversité", "Improvisation… à la carte"
2003 - 2004, trois auditions "diversité de l'improvisation"

Bilan

Les auditions d'improvisations ont été un lieu de rencontre de différentes pratiques et démarches, servant de stimulation et d'éventail d'idées, autant pour les enseignants et leurs élèves que pour le public. Elles ont permis la rencontre de plusieurs domaines: cours et ateliers d'improvisation spécifiques divers, improvisation dans le cadre des cours instrumentaux, musique ancienne, jazz, langage musical, flûtes de bambou, danse et musique créatives, musique électro-acoustique, …
Pour Improfegm, ces auditions ont considérablement enrichi nos réflexions. Elles ont servi de laboratoire à idées. Les bilans que nous en avons tiré nous ont permis d'avancer dans la recherche.

B) Stages de formation continue

Improfegm a organisé 4 stages de formation continue.

2002 – 2003 : pédagogie de l'improvisation musicale en tant que geste, manière d'agir

2003 – 2004 : improvisation en lien avec des instruments spécifiques

Cette deuxième série a été proposée sous l'impulsion et la demande de plusieurs doyens.

Bilan des stages

Globalement, les stages ont été très appréciés. Preuve en est, les réactions positives, et la demande fréquente des participants à poursuivre le travail sous forme d'ateliers.

Conclusions

L'improvisation se situe au delà d'une matière de plus aux programmes instrumentaux ou aux Cursus des élèves. La recherche sur l'improvisation révèle son implication et interrogation quant au fondement même de la pédagogie, du processus d'apprentissage instrumental et artistique.

En partant du domaine de l'improvisation, c'est en quelque sorte l'entier de l'enseignement des Ecoles de musique qui est visité, pouvant mettre en valeur les différentes composantes, leur porter une oreille renouvelée.

Par exemple, avec le document sur l'évaluation d'une improvisation, c'est tout le domaine de l'évaluation qui est mis en évidence: l'évaluation d'une pièce sur partition est-elle quelque chose d'évident, d'acquis? Il vaudrait la peine d'ouvrir une réflexion sur l'évaluation d'une pièce écrite en reprenant le document sur l'évaluation d'une improvisation.

De même concernant les objectifs: les objectifs visés avec de la musique non-improvisée sont-ils aussi clairement défini pour chacun?

Il nous semble souhaitable que les Ecoles de musique s'engagent activement dans une réflexion et une recherche dans le domaine de la pédagogie, notamment en regard de la création d'un nouveau réseau de l'enseignement musical à Genève. Cela nécessite de pouvoir engager une collaboration avec les différents partenaires concernés, notamment le département de Recherche de la future HEM.

Remerciements

Merci à toutes les personnes qui ont collaboré soit en participant à des stages, auditions, réflexions, soit en lisant nos documents, soit en répondant aux questionnaires, soit en donnant leurs avis, soit en partageant leurs questionnements.

Coda

Ces quatre années d'activités ont été riches de découvertes et d'enseignements. Nous espérons qu'elles auront contribué au développement de la pédagogie dans nos institutions et qu'elles pourront y trouver un prolongement dans les formes les plus appropriées.


Improfegm, Genève, décembre 2004